Le
malache appartient au groupe des langues austronésiennes. Il a emprunté
des mots et des concepts bantous (tels les noms d'animaux domestiques) et
arabes (astrologie, noms des jours et des mois, quelques concepts religieux,
qu'il a reçus du swahili. Toutefois, sa structure et sa synytaxe restent
austronésiennes. Les divers dialectes appartenant à la langue
malgache sont intercompréhensibles. Les dialectes les plus conservateurs
sont ceux des provinces ocidentales. Le principal problème aujourd'hui
est dû à la prédominance du français : alors que
la classe dirigeante s'exprime en français ou en un sabir franco-malgache,
la grande majorité du peuple malgache utilise un dialecte.
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adagascar possède
une riche littérature orale. Elle fournit des modèles de comportements
et d'enracinement dans les valeurs austronésiennes. La litérature
en langue malgache (malayo-polynésienne) est restée orale jusq'au
début du XIX siècle. C'est sous Ramada I (1810-1828), qui transcrivit
sa langue en caractère latins, que la presse commença à
publier des méditations religieuses et des oeuvres littéraires
en malgache. La poésie malgache écrite prit souvent la forme
du cantique protestant. La poésie populaire s'exprime souvent sous
forme de "hain-tenys"", poèmes caractérisés
par leur multiplication de métaphores. Jean Paulhan inaugura en 1913,
l'adaptation de ces poèmes en français. Puis vinrent les écrivains
malgaches de la langue française, Jean Joseph Rabearivelo et Flavien
Ranaïvo. Un mouvement de retour aux sources nationales est amorcé
depuis 1960.
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