Le
Tsaboraha :
Au Nord de la province
de Toamasina
Chez les Betsimisaraka du Nord, lorsqu'une tombe se trouve au milieu d'une vaste terre arable, la famille héritière demande la bénédiction, voire la permission des défunts, afin de pouvoir cultiver autour. La famille organises des réjouissances et des banquets, en tuant 3 à 6 boeufs.
Le Fitampoha
:
Bain des reliques royales
dans le Meanbe pays Sakalava.
La possession par le esprits
des roi défunts, constitue l'un des instruments les plsu efficaces
de l'exercice du pouvoir politique dans les anciennes royautés. ces
rituels prennets un éclat particulier au cours de certaines cérémonies
dynastiques, comme le bain des reliques royales des Sakalava du Menabe : le
Fitampoha, au cours duquel on procède à l'immersion des reliques
de tous les rois de la dynastie dans le fleuve Tsribihina en présence
des femmes en transe, habitées par ces mêmes rois.
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Le Sokela :
Alakamisin' Ambohimaha
Au lieu dit Volamena,
existe une montagne de pierre, où sont gravées des lettres indéchiffrables
jusqu'à présent. Selon la tradition orale, il s'agit d'inscriptions
inspirées de la plaque de Moïse. Cette région est désormais
classée site touristique.
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Le Tonitany
:
Belavenoka, Province
de Toliary
Tous les trois ans, à
Belavenoka (province de Tuléar), cérémonie du bain des
reliques royales dans du miel. C'est une occasion de souhaiter la prospérité
pour les êtres humains. La fête dure trois jours.
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Le To-Laza :
Région est à
Anoside an'Ala
Chez les Betsimisaraka
du sud, la circoncision se pratique en organisant quinze jours de fête,
où l'on invite toute la région, pour de grands festins.
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Le Tampoke :
Chez les Masiko, Tampoke
est une tradition qui fait appel aux éléments surnaturels, afin
que le sol soit moins aride, et donne de meilleurse récoltes. Les rites
durents deux jours : le premier, veillé et réjouïssance
populaire, le deuxième, bain des reliques royales dans le confluent
d'une rivière.
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L'Alahamady
:
Chez les malgaches, la
notion de l'espace-temps est lié à la notion de destin et c'est
cette considération qui régit son univers socio-culturel. En
général, l'année qui dure 354 jours se subdivise en 12
mois luniares de 28 jours. Par exemple, le premier mois Alahamady de l'année
1995 commencent le 2 mars et se termine le 29 mars. Le 30 mars correspondra
alors au mois lunaire suivant qu'est L'Adaoro. La semaine malgache commence
un jeudi et se termine un mercredi. De part ces observations, la vis quotidienne
du Malgache se base sur les astres et son rapport avec la lune.
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Le Famoahan-Jaza
Andohan'omby :
Province de Toamasina
En pays Sihanaka, on ne
peut circoncire les jeunes garçons, ni perforer les oreilles de petites
filles avant de les avoir fait passer sur la tête d'un boeuf comme le
veut la coutume. Ce sont les rites du famoahan-jaza andohan'omby. Chants,
danses et spectacles traditionnels Silhanaka s'en suivent, pendant trois jours.
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Le Joro Orana
- Asarabe :
Région du lac
Alaotra
Joro orana, Asarabe Alakaosy,
Joro Hasarabe : il s'agit en fait, sous des appellation différentes
suivant les régions où elle est pratiquée, d'une seule
et même, tradition observée chez les paysans Sihanaka riverains
du lac Alaotra. La cérémonie a pour objet de demander la bénédiction
divine et des ancêtres pour que la région soit assurée
d'une meilleure saison de pluies, gage d'une récolte abondante. Un
zébu est sacrifié (joro) en guise d'offrande. C'est une occasion
de réjouissances collectives qui peuvent durer jusqu'à trois
jours.
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Le Vangy Tany
Manintsy :
Province d'Antsiranana
De 60 à 80 boeufs
sont abbattus pour les réjouissances.
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Les funérailles
:
Rite observés
en Imerina
Après que le défunt ait été lavé, habillé
puis enveloppé d'un "Lamba Mena" (linceul, pièce de
tissu de soie) celui-ci peut-être axposé quelques temps aux proches.
Puis le défunt est mis en bière et transporté jusqu'au
tombeau.Parfois ce transport est l'occasion d'un ultime tour sur les propres
terres du mort.
Rites observés
en pays Mahafaly et Antandroy
Le cercueil est violemment
secoué dans tous les sens par l'équipe de porteurs, qui exécutent
une danse saccadée pendant que les femmes battent des mains et que
d'autres hommes brandissent leur sagaie. Une fois le dédunt porté
à son tombeau et entérré, un monument à sa mémoire
y est élevé. Un ou plusiueurs sacrifices de zébus accompagne
la cérémonie qui peut se dérouler sur plusieurs jours
avec des veillées nocturnes accompagnées de chants et de danses.
La fête s'achevera apr un festin où la viande sera partagée
entre tous. L'importance de la fête est en rapport avec la richesse
du défunt et c'est parfois un troupeau de plusieurs dizaines ou centaines
de têtes quis sera l'objet du sacrifice. Certains tombeaux ornés
de centaines de paires de cornes témoingnent de l'importance et de
la richesse du défunt.
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Le famadihana
:
Il existe plusieurs
circonstances à la pratique du "Famadihana". La première
est réalisée dans le cas où le défunt n'a pu être
enterré dans le tombeau de la famille au moment du décès.
Ses proches vivants doivent alors, quelques années plus atrd, le ramener
au caveau familial. Cette opération, pour des raisons sanitaires, ets
toujours l'occasion de manifester sa joie et de fêter l'évènement.
Le deuxième circonstance est que le "Famadihana" fait partie des obligations envers chaque défunt dans la conception religieuse traditionnelle malgache. Car les vivants doivent honorer leurs ancêtres. On pense que l'ancêtre a froid et a donc besoin d'un nouveau linceul. La cérémonie du "Famadihana" est fixé en principe plusieurs années après le décès. Le "Mpanandro" (astrologue) en détermine le jour et l'heure.
Le corps est donc exhumé puis enveloppé dans une natte "tsihy" pour sont transport. Les restes du corps sont portés par deux hommes et un groupe de proches, hommes, femmes et enfants processionnent, marchand et dansant ensemble. Les uns chantent, les autres jouent d'un instrument de musique.
Enfin, une fois arrivé
au caveau familial, le défunt est à nouveau enveloppé
d'un "Lamba Mena" ( pièce d'étoffe). Puis avant qu'il
ne réintègre sa demeure, la coutume veut qu'on lui fasse sept
fois le tour du tombeau. L'ensemble de la cérémonie est exécuté
dans une ambiance de fête et de réjouissance. La musique, les
chants et les rythmes se mêlent au sacrifice d'un zébu et au
partage de sa nourriture. Un discours en mémoire du mort et à
al destiné des vivants clôt la cérémonie.
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La Famorana
:
Dans la tradition malgache
tout enfant mâle doit être cisconcis afin d'acquérir sa
virilité. Dans les villages, lorsque le nombre de jeunes gens est devenu
conséquent on décide alors d'engager la traditionelle cérémonie.
Celle-ci a lieu généralement durant ka saison sêche et
fraîche, c'est à dire entre juin et septembre. Elle donne lieu
a de grandes festivités. Certaines circoncisions collectivrs réunissent
plusieurs miliers de personnes notemment chez les Antambahoaka (groupe du
sud-est) avec la fête du "Sambatra" qui a lieu tous les sept
ans.
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